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Ecouter, voir, lire...

On vous en dit plus sur les marqueurs culturels de plusieurs personnalités.

Marc de Fleurian

 

Marc de Fleurian

 

Conseiller municipal

Conseiller communautaire

Attaché parlementaire

 

Calais

 

 

 

 

Musique

 

 

Quel disque, CD ou musique vous vient immédiatement à l’esprit et vous a marqué pour toujours ?

 

« En ce moment, je regarde la série « L’Opéra » sur le quotidien des danseurs du Palais Garnier. J’y découvre ou redécouvre certains ballets. « La Bayadère », « Raymonda », « La Belle au bois dormant », le célèbre « Lac des cygnes » et les grandes œuvres de Prokofiev que sont « Roméo et Juliette » et « Pierre et le Loup ». Si certaines personnes n’en connaissent pas les titres, ils seraient surpris de constater qu’ils en connaissent souvent les airs !

 

 

« Mais ce que j’écoute le plus souvent, c’est Erik Satie. Ses œuvres majeures que sont les « Gymnopédies » et les « Gnossiennes » ont gagné en popularité ces dernières années. Elles ont la particularité d’être très accessibles : par exemple, le Ministère de l’Énergie les utilise pour accompagner ses pubs officielles ! Pour ceux qui aimeraient le découvrir, il en existe sur YouTube des versions illustrées qui présentent ainsi de grandes fresques musicales, très sobres mais d’une intensité inouïe. C’est idéal pour travailler ! »

 

 

« Dans un tout autre registre, j’aime la variété : ça va de la musique italienne des années 80-90 à un chanteur comme Vianney qui propose quelque chose de très frais. Mais ma zone de confort, ce sont des classiques des années 60-70. Tels The Animals et leur célèbre « House of The Rising Sun » ou Simon and Garfunkel dont les chefs-d’œuvre sont innombrables : « The Sound of Silence », « El Condor Pasa », etc. ».

 

 

Série télévisée « L’Opéra ». 2021. Ariane Label et OCS Max.

CD « Gymnopédies » et « Gnossiennes » d’Erik Satie par Aldo Ciccolini. 2016. Label Erato.

CD « The Best of The Animals » par The Animals. 2000. Parlophone.

 

 

Cinéma

 

Quel est le film qui vous a plus particulièrement marqué ?

 

« Le film « Tous les matins du monde » m’a fait plonger dans la musique baroque. Woody Allen aurait dit à propos de ce film : « Il n’y a qu’en France que le blockbuster de l’année qui fait deux millions d’entrées, c’est l’histoire de jansénistes du XVIIe siècle qui se retrouvent pour jouer de la viole de gambe ! ». Ça commence bien avec une distribution prestigieuse avec Jean-Pierre Marielle, et les Depardieu, père et fils. Le personnage principal, c’est la musique. Guillaume Depardieu incarne un jeune homme partagé entre son ambition et la tentation du bonheur au quotidien. Difficile de dire si le film se termine bien ou mal. Ce qu’on retient, c’est que la musique panse toutes les plaies de l’âme humaine ».

 

 

« Dans un autre style, toujours avec Gérard Depardieu, « Les Valseuses » provoque chez le spectateur un dérangement profond : comment une jeunesse qui apparaît sans issue mène à l’autodestruction ? On peut le voir autant de fois que l’on veut, on n’en sortira jamais serein ».

 

 

 

Film « Tous les matins du monde » d’Alain Corneau avec Gérard Depardieu, Guillaume Depardieu, Jean-Pierre Marielle et Anne Brochet. 1991. Film par Film et FR3 Film Production.

Film « Les Valseuses » de Bertrand Blier avec Gérard Depardieu, Patrick Dewaere et Miou-Miou. 1974. SN Prodis.

 

 

Littérature

 

À propos de littérature, quel est le livre qui vous a le plus marqué ?

 

« Je vais souvent au théâtre à Paris comme à Calais où nous avons la chance de profiter d’une programmation très riche. J’aime particulièrement « Britannicus » de Racine. La transformation progressive de Néron en tyran sanguinaire est inexorable, mais il garde paradoxalement jusqu’au dernier acte la liberté de renoncer à commettre son crime, celui d’assassiner son frère et rival Britannicus ».

 

 

« Je relis aussi régulièrement un poème superbe de Victor Hugo : « L’enfant », tiré de son recueil « Les Orientales », qui s’initie dans la désolation, fait progressivement renaître l’espérance et dont la chute est finalement terrible ».

 

 

« Enfin le livre le plus dense que j’ai pu lire, c’est le poème philosophique « Ainsi parlait Zarathoustra » de Nietzsche dont le pendant musical bien connu est le poème symphonique de Strauss. L’association entre la musique, l’image et le texte y est parfaitement accordée ».

 

 

 

Pièce « Britannicus » de Jean Racine. 1670.

Recueil de poèmes « Les Orientales » de Victor Hugo. 1829.

Poème philosophique « Ainsi parlait Zarathoustra » de Friedrich Nietzsche. 1883.

 

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